Valentin
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Le patron de l'agence facture un état des lieux peu satisfaisant qu'on a du refaire lors de notre entrée (le balcon rempli de fientes de pigeons se transforme en "quelques fientes de pigeons sur le balcon" dans l'état des lieux, foutage de gueule), n'intervient que lorsqu'il y a un gros problème ou des menaces judiciaires.
Huit mois passés sans sonnette fonctionnelle, il ne l'a faite réparée que lorsque nous allions quitter l'appartement pour les visites à venir.
Nous avons eu littéralement les défections de nos voisins du dessus qui remontaient par notre toilette et coulaient sur les murs. Aucune indemnisation d'aucune sorte, même après avoir perdu l'électricité par suite de coulées dans le système électrique. Seul geste, Monsieur s'est arrangé avec Mme la propriétaire, son amie, lors d'une entrevue, pour nous laisser quitter l'appartement 3 mois après l'entrevue sans faire payer le mois d'indemnités qui est normalement requis pour une rupture anticipée du contrat de bail. Un grand minimum pour un appartement qui a été insalubre pendant une durée totale proche du mois - je ne vous parle pas de l'impact psychologique de devoir dormir à 10 m d'une flaque d'eau stagnante contenant les défections de votre voisin qui refluent leur odeur dans l'appartement.
Monsieur ne "sent rien" lorsqu'il rentre dans l'appartement après cet épisode, alors que le parquet a absorbé les eaux mélangées aux défections de nos voisins de l'étage.
Problème de mouches envahissantes, et de larves qui se promènent dans notre cuisine : "Monsieur, vous comprenez, si on ne connaît pas l'origine, on ne peut pas vous aider". Correct, mais pourquoi ne pas essayer de la connaître en faisant intervenir un professionnel ? Peut-être que la petite cour fermée du monde et dans un état délabrée donnant sur la cuisine y est pour quelque chose ?
Je ne peux vous épargner l'état des lieux de sortie, qui est un des moments les plus surréalistes de ma vie. L'appartement est dans un état général impeccable, à certains égards (notamment au sol) plus propre que celui dans lequel on l'a trouvé. La propriétaire passe son doigt au-dessus des meubles qui étaient neufs à notre arrivée où effectivement un peu de poussière subsiste. Elle commence à pour des bêtises: un peu de calcaire sur la vitre de la douche, une petite tâche de calcaire subsistant sur la vitre du four, quelques traces de pluie sur les fenêtres de 5 mètres de haut, les chambres d'aération des fenêtres de la cuisine qui donnent sur la cour insalubre sont sales, etc.
Les nerfs lâchent: la propriétaire est vraiment en train de passer les lieux qui sont dans un très bon état général au microscope alors que quelques mois auparavant, des excréments coulaient des murs des toilettes et de la cuisine, et remontaient de nos WC. Nous menaçons de quitter cette scène absurde.
Le patron de l'agence conteste alors une partie des constatations qui est bien due à un usage normal du lieu (quelques griffures sur les taques électriques, une petite trace à l'endroit où un cadre était déposé,...) mais ne conteste pas celles que je viens d'évoquer, parmi d'autres.
Nous lui disons alors qu'il est fort culoté de chipoter sur des détails étant donné la situation que nous avons vécue et le manque de dédommagements. Nous lui rappelons au passage qu'il avait promis de voir avec son courtier en assurances pour un dédommagement.
Il nous lâche un "mais cela, il fallait le voir avec votre assurance. C'était à votre assurance inondations de vous indemniser".
Nous lui répondons immédiatement: "pourquoi ne nous avez-vous pas informé de cela au cours de nos nombreuses conversations téléphoniques à l'époque des problèmes ?"
Aucune réponse, juste un demi-sourire entre la gêne et la satisfaction. Ben oui, pourquoi ne pas nous l'avoir dit ? La réponse est simple: Meusardennes ne se soucie pas de vous, de votre bien-être ou de vos intérêts légitimes. Meusardennes ne pense qu'à son portefeuille et n'agit que lorsque des mesures judiciaires sont envisagées.
L'agence est aussi incontactable les 3/4 du temps.
Bref, agence avide (de mépris). A éviter.